[Tibäw] Tabapréciste Égocentrique

Un dimanche parmi tant d’autres. La banalité : se lever, manger, se laver, interneter, faire son sac, prendre son train, jouer de la guitare, manger une frite, marcher sous la pluie, écrire son journal, aller se coucher.

Gentille journée de cours, durant laquelle je ne fais (à peu de chose près) rien. A 16h, je vais faire des photos d’identité…j’espère que je ne ressemble pas à ça en vrai…

Je vais faire mes courses. J’achète environ une semaine de pizza. Je tente le régime dissocié.

Encore une journée paisible. Le soir je vais au handball, le seul sport collectif que je supporte, et j’irais même jusqu’à dire « que j’aime pratiquer ».

En revenant à la SIA, je tombe dans une petite fête entre igédeuziens et iutiens. L’ambiance est bon enfant, des jolies filles, de la rigolade, que demande le peuple.

Je me suis couché tard hier soir, ce qui explique que je lutte pendant les cours. En plus il s’agit de la plus grosse journée de la semaine, on a mal choisi le jour pour faire la fête.

Je recopie quelques vieux textes à moi avant d’aller me coucher, c’est marrant de voir l’évolution de l’écriture en à peine quatre ans.
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Petite journée. Les cours finissent à midi, comme presque tous les jeudis (du coup, j’aime bien le jeudi). Je passe l’après midi comme un gogole à jouer à Fifa et à Counter Strike avec Pako et Damien.

Au soir, je vais de nouveau au handball. Je pue la mort. En fait, je pue la sueur, mais ça pue la mort quand même. Je crois qu’une bonne longue douche s’impose. J’aime pas dormir avec les cheveux mouillés. Tant pis pour moi.

Journée intéressante. Je fais plus ample connaissance avec la nouvelle, qui pour des raisons pratiques sera dorénavant nommée « la nouvelle », vu qu’il s’agit encore d’une ‘A’ et que c’est au moins la cinquième de mon entourage.

Plus ample connaissance donc avec la nouvelle, qui ma foi est bien intéressante. Elle se définit elle même comme une littéraire frustrée dans un monde de scientifique. Ses premiers mots à mon égard furent pour me féliciter de mon article sur Beigbeder dans la gazette locale, en précisant qu’elle n’avait jamais lu de livre de lui (personne n’est parfait), mais qu’elle adorait ses articles de critiques littéraires (la perfection peut parfois être frôlée).
J’ai donc remarqué avec plaisir qu’elle aimait la littérature : durant la pause de 10 heures, nous avons eu le temps de parler d’Albert Camus (avec la même passion), et d’entamer un débat sur Michel Houellebecq (sans que ce soit moi qui ouvre le feu !).
Autre particularité, l’année passée, pour un exposé en communication, elle avait pris comme thème... le Dadaïsme… épatant !
C’est donc tout naturellement que je l’invite à participer au journal de l’école, en la conviant à la réunion d’aujourd’hui même à 13h, invitation à laquelle elle me répond « t’en fais pas, je comptais bien venir ! ». C’est drôle, ça me rappelle le lycée.
En sortant de cette réunion, on se rend compte qu’on a à peu près les même idées pour le journal, que ce soit pour ma rubrique de critique littéraire (amatrice), pour les jeux ou pour les interviews de prof.
Finalement, elle enfonce le clou en me demandant si je peux lui envoyer « notre gazette dadaïste » (bon, elle n’était pas loin, on peut l’excuser, elle débute, je dis ça surtout pour Jon qui risque de piquer une crise, non Jon, je le sais très bien, nous ne sommes ni dadaïstes, ni surréalistes, nous ne sommes pas des artistes, nous n’avons même pas de talent, nous sommes juste tabaprécistes, et c’est déjà bien assez). Je lui envoie donc dès que j’en ai l’occasion quelques Australos (environ six, donc la totalité des Australos à bien y réfléchir).

Je ne pensais pas qu’un jour j’aurais ce genre de conversation à l’IG2I durant une pause, encore moins avec une fille, et vraiment encore moins avec une fille vachement sexy… Je crois que je n’ai pas encore véritablement ce qu’il s’est produit aujourd’hui…

Oui, avec le recul, journée assez agréable.

J’ai eu cours ce matin. C’est assez rageant. Un cours pas très intéressant qui plus est. Le pire c’est que je mens : je n’ai même pas le courage d’avoir la rage contre ce cours, en réalité je m’en fous totalement. Après tout, je n’aurais pas mieux occupé ma matinée si je n’avais pas eu cours.

Je vois Kev l’après-midi. La glandouille. Un samedi pas très productif, c’est le moins que l’on puisse dire. On parle de nos amis communs, en faisant un peu le point.

Je reste assis durant toute la soirée, entre la boîte à con et le PC (qui n’en est pas moins une)… bref, ma soirée n’est que la suite logique du reste de la journée.

Seul point positif de la journée : j’ai eu le temps de lire du Houellebecq dans le train. Ca fait du bien. Houellebecq est un monstre, sachez-le.

Aujourd’hui, à 19h49, bizarrement, ça va très bien. Le Let Your Heart Rule Your Head de Brian May dans les oreilles en est peut être la raison. Et puis je ne sais pas. Je viens de jouer un peu de guitare, ça m’a donné le moral. En plus je n’ai pas vu le temps passer dans le train, j’ai lu Penser La Communication de Dominique Wolton (pour le cours de communication justement), et j’ai trouvé ça très intéressant. Le problème c’est que je prenais des notes toutes les deux lignes, du coup j’ai à peine lu 20 pages en une heure…

Il n’y a personne à la SIA… Tant pis. Je pourrais très bien aller me coucher, de façon à débute rla semaine en pleine forme. Mais je dois voir Pako ce soir, pour discuter du site Internet du Ch’ti Marcel, journal de l’école. Je vais devoir être le chef de ce projet, en gros, je vais dire à quelques premières et deuxièmes années ce qu’il faut faire, en ne faisant rien, c’est ça être un chef de projet.

J’ai repris sérieusement repis contact avec « ma fan » (elle s’est auto-proclamée fan de moi et j’ai cessé d’essayer de l’en dissuader). Je vais continuer de l’appeler ma fan, parce qu’il s’agit une fois de plus d’un ‘A’ (eh oui, y’a que ça). Sympa cette petite. Il est question d’un week-end qu’elle pourrait passer dans le Nord… Affaire à suivre donc.

Journée de lutte pour rester éveillé en cours. Je vais au handball avec Damien au soir… 21 heures pour commencer à jouer c’est tard. Je suis obligé de dormir avec les cheveux mouillés, et je n’aime pas ça.

De retour à la SIA, on croise ‘C’, une locataire au physique agréable, le genre de fille à se claquer la tête sur les murs. Comme l’a dit Damien « y’a rien à jeter ». Quel poète !

Très très longue journée de cours. C’est même carrément épatant, les deux heures les moins ennuyeuses furent l’espagnol, qui d’habitude est ma hantise tant le prof est soporifique.

C’est l’anniversaire de Cyril aujourd’hui. On fait une petite soirée chez lui, à manger, à boire, un gâteau… bref, soirée sympathique.

Après midi plutôt géniale : guitare avec Cyril (lui était à la basse). Ah, c’est bien de jouer avec quelqu’un, surtout si ce quelqu’un est à la basse. Franchement, on s’est plutôt bien débrouillé, il y a des morceaux que l’on est capable de vraiment jouer (Are You Gonna Be My Girl de Jet, L’homme Pressé de Noir Désir…).

Comme j’ai eu une très courte nuit, je me couche relativement tôt : rêver c’est comme vivre sa vie, mais en mieux…

Journée de cours tranquille. Le soir, on fait une surprise à Cyril : nous sommes une dizaine à nous réunir au Buffalo Grill et ‘A’ (sa copine, encore une ‘A’) était chargée de l’emmener là bas sans qu’il ne se doute de rien. Mission totalement accomplie, soirée plutôt réussie.

Durant le repas, ça parle de la fête du lendemain… Mon voisin de table d’en face (qui se trouve être mon ancien voisin d’en dessous), Pierre, est le seul de la table à ne pas avoir été invité… Tant mieux, à deux on se sent toujours moins seul. Non, ceci n’est pas une remarque qui indique que j’aurais aimé être invité, c’est juste une constatation. Je trouve totalement normal et justifié que personne ne m’ait invité à cette fête… De toute manière, si on m’avait invité en bonne et due forme, je ne pense pas que j’y serais allé. Et je trouve que ceci est également normal et tout a fait justifié. Finalement, tout le monde a raison, tout le monde est content. Que le monde est beau, que le monde est parfait.

Se lever le matin un samedi alors qu’on a même pas cours, c’est assez malsain. C’est pourtant ce qui m’est arrivé aujourd’hui. Pour la bonne cause, prendre le train et rejoindre mon pote Michel Houellebecq. Chaque page que je lis de lui est un pas vers la haine de l’humanité. C’est tellement bien écrit, c’est tellement vrai, c’est tellement beau. C’est comme si quelqu’un disait ce que je pense, mais beaucoup plus intelligemment, et aussi avec beaucoup plus de pessimisme.

Je passe la soirée chez ‘C’ la colloc’ de Kev, avec leurs potes de fac. La soirée est sympa. On fait un blind test, je crois que ce fut le meilleur moment de la soirée (on s’amuse comme on peut). Je reçois quelques SMS de ma fan, des SMS plutôt plaisants à lire. Comme dit Kev, le monde tourne à l’envers. Pourquoi plaire à une fille qui habite à l’autre bout de la France ? Pourquoi avoir une fan ? Comment cela peut-il être possible ? J’ai souvent l’impression que tout ceci n’est qu’un canular, et qu’on se moque de moi à chaque fois qu’on me dit « t’as un bon style » ou « j’aime ce que tu fais ». Un peu comme quand quelqu’un dit « je t’aime ». Je crois qu’il faut être très prétentieux pour croire à coup sur quelqu’un qui vous dit « je t’aime ». Il faut déjà estimer que l’on est digne d’être pleinement aimé, sans l’ombre d’un doute… je crois que je n’y arriverai jamais. C’est peut-être pour cela que je cherche parfois à me faire détester, par peur de me faire aimer… Il est naturellement plus simple de réagir dans une situation d’agression plutôt que dans une situation où l’autre se montre gentil et aimant.

Je suis allé voir Thom cet après-midi. On s’est bien marrés. Des photos assez géniales, un peu de guitare, du bavardage… ça fait du bien de le voir. Normalement, on se revoit jeudi sur Lille… encore une bonne nouvelle !

Il y a un joli texte qui parle de moi sur l’espace perso de ‘B’. Merci ‘B’. Et bonjour quand même.


Extrait de l’espace perso de ‘B’ :
Cette semaine a rimé avec Thibaut .H ou pas H du pareil au même. Quoi lui dire qu’il ne sait déjà. J’espère qu’il le sait. Qu’il ne l’oublie pas. Je l’aime tellement ce garçon là. Je ne voudrais pas qu’il ai le doute un instant de l’attachement que j’ai pour lui. Je voulais lui écrire des jolies choses avec des mots collés ensemble comme il aime. Mais cette fois-ci je voulais lui dire noir sur blanc. Sans tournant. Sans faille. Sans trou noir. Lui dire crûment ces choses insensés. Un de plus. Un de moins. J’ai pensé. J’ai cru bon penser. Et je regrette déjà. D’y pensé. Ni comme l’un ni comme l’autre. Thibaut c’est pas tout le monde. Je contiens une telle envie de lui dire tout ça.

Quelqu’un m’a dit que nous ne vivions qu’une seule vie.
Une seule vie à vivre, c’est tout de même peu.
Je me demande si j’aurais le temps de faire tout ceci :

Sortir le chien (après le film du dimanche soir), visiter le musée du Louvre, ranger ma chambre, manger des pâtes au chocolat, tirer la chasse d’eau, jeter une pièce dans un fontaine, regarder la télévision sans le son, embrasser un garçon, sentir la vanille, apprendre l’alphabet à l’envers, manger une tartine de Nutella, comprendre que la vie ne vaut rien, retenir que rien ne vaut la vie, sourire à une inconnue, pleurer pour une fille, écrire un livre, chanter sous la douche, sauter à pieds joints dans une flaque d’eau, jouer au bowling, avoir 20 ans et soupirer, laisser quelqu’un prendre un peu de sa barbe à papa, porter un chapeau haut-de-forme, aller à l’opéra, ne pas manger pendant quelques jours, fermer les yeux, prendre des rails en photo, marcher dans la rue en pleine nuit, tomber amoureux (comme on tombe dans les escaliers), croire en l’amour, se dire que c’est la dernière fois qu’on croit à l’amour, retomber amoureux malgré tout, respirer le parfum sur ses vêtements, boire du café, s’en aller, revenir, essayer d’être heureux, demander pardon, rire à en pleurer, prendre un bain moussant, dessiner un oiseau, capturer un lézard, apprendre à jouer aux cartes, ne pas regarder le film au cinéma, écrire avec de l’encre verte, s’éclairer à la bougie, écrire des poèmes, courir pour ne pas rater son train, s’embrasser sur un banc public, détester les gens sans raison, arrêter de se ronger les ongles, acheter des vieux objets à la brocante, avoir peur des clowns, se trouver un pseudonyme (au cas où l’on deviendrait subitement connu), se cacher sous les couvertures, se maquiller comme une jeune fille, lire un gros livre, faire un bonhomme de neige, courir sous la pluie… Vous parler, Vous entendre, Vois voir, Vous sourire, Vous faire rire, Vous faire rêver, rêver de Vous, Vous écrire une lettre, Vous rencontrer… bref, Vous connaître.

Avec Koko et JF on a assuré pour notre soutenance de com, ça fait plaisir, parce que ce n’était pas couru d’avance. Sinon, journée pas trop intéressante… j’ai dessiné pendant deux heures de cours de réseau… je n’ai pas écouté une seule seconde le prof. C’est pas bien, je sais. Handball au soir… je suis mauvais en handball, mais je me marre bien, c’est le principal (j’ai quand même mis deux buts !)

Encore une journée ennuyeuse en ce qui concerne les cours en tout cas. Heureusement qu’il y a le soir pour s’occuper un peu. Le soir, c’est un petit week-end, mais en mieux. Oui, le week-end, il y a des moments qui ne servent à rien. Le soir, il y a tellement de choses à faire que je n’ai pas le temps de me reposer (ce qui explique peut être que je m’endorme en cours).
Le soir je parle à ‘B’ sur le net… Elle va passer quelques jours dans le nord pendant les vacances de la Toussaint (au mois de Toussembre d’après JF). Très bonne nouvelle, ne pensez vous pas ?
J’ai également reçu une lettre de ‘L’. Ca faisait longtemps que je n’avais pas eu de nouvelles. Très belle lettre. Très poétique. Qui m’a fait très plaisir. Aujourd’hui, ce fut une très bonne journée finalement… comme quoi, on peut commencer une journée en disant qu’elle était ennuyeuse et terminer en disant qu’en fait elle était géniale. Dans son journal, on fait ce que l’on veut.

Tournois des cinq ballons cet après midi… je me suis limité à un seul ballon, celui du handball. On a tout de même bien joué, même si j’étais dans l’équipe des moins bons (on va dire ça comme ça, parce que « l’équipe des nuls » ça le fait moins). Soit dit en passant, j’ai eu la possibilité d’aller dans l’équipe des bons ou dans l’équipe des mauvais, et c’est moi qui ai choisi d’aller chez les mauvais.
A la fin du tournois, mon couple préféré nous rend une petite visite. Normal, Ben est président du BDS, il se doit d’être là pour les évènements sportifs de l’IG2I… Je dis le couple parce que je suis maintenant convaincu qu’ils sont ensemble. Et s’ils ne le sont pas, c’est encore plus ridicule. Quoi, cette phrase voudrait dire que s’ils sont ensemble, c’est déjà ridicule ? Oups, ça m’a échappé !

Pour Maintenant…

Je crois que de toute manière je n’ai plus rien à perdre si je me mets à dire ce que je pense.
Je crois en fait que je n’ai jamais rien eu à perdre, mais qu’avant je ne le savais pas.

Franchement, non mais franchement… vous y croyez vous ? Vous y croyez vraiment ?

Vous croyez vraiment que je suis le garçon gentil et attentionné que j’ai toujours semblé être ?
Vous croyez que je suis d’un romantisme inné, que j’aime la nature et la galanterie ?

Vous pensez sincèrement que je n’ai pas pu jouer un rôle pendant autant de temps ?

Mais rien de plus simple ! Quand le jeu en vaut la chandelle.
Mais là, il n’y a plus de chandelle. Ou alors il n’en reste plus beaucoup.
Il reste peut-être deux personnes, deux jeunes filles que je respecte.

Deux exceptions.
Qui confirment la règle.

Mais les autres. Ah ah ah. Les autres, elles se valent toutes.
Elles se valent toutes, parce qu’elles ne valent rien.

Misogyne, misogyne, misogyne.
C’est marrant, j’aime ce mot.
Il est tout de même plus beau que machiste.

Les filles, de vous à moi : je crois que je vous déteste.
Attention, ce n’est pas une rébellion de vieil adolescent.
Non, ça je l’ai déjà fait, et même si ça y ressemble, ce n’est pas cela.

Non, je vous déteste vraiment.
Je vous déteste tellement que je n’arrive même pas à vous mépriser.
Ca serait pourtant le meilleure des solutions.

Si je n’étais pas un obsédé sexuel, je crois que j’arrêterai définitivement.
De faire quoi ?
De fréquenter des filles bien entendu.
De leur parler.
D’essayer de leur plaire.
D’essayer de les faire rire.
D’essayer d’essayer.

Mais oui, bien entendu.
Que croyez vous ?
Que les garçons sont naturellement gentils ?
Mais un garçon gentil, il a plus d’une idée derrière la tête.

Les poètes sont des frustrés.
Les artistes sont des frustrés.
Les peintres sont des frustrés.
Les musiciens sont des frustrés.
Je suis un frustré.
Mais contrairement aux autres, je n’ai pas de talent.
Je suis juste frustré.
Je suis juste obsédé.
Certains en font de l’art.
Moi j’en fais de la masturbation.

Oh, qu’il est sale !

Vous me dégoûtez.
Tellement vous êtes bêtes.
Tellement vous êtes inintéressantes.
Tellement nous n’avons rien à voir.
Tellement je me suis trompé.
Tellement j’en ai marre de vous.

Barrez vous.
Eloignez vous de ma vie.
Ignorez moi.
Vu que je n’arrive pas à vous ignorer.

Ah ce que j’aurais aimé être homosexuel.
Ils ne doivent pas se rendre compte de leur chance.
Même pas besoin de parler à une fille.
Aucune attirance.
Aucun intérêt.

Si j’étais homo, je vous enverrais toutes balader.
Mais je ne le suis pas.
Et je n’ai pas la force.

Un porno, ça calme au mieux quelques heures.
Une journée dure normalement plus que quelques heures.
Le porno ne suffirait donc pas.

Triste réalité.
Triste vie.
Triste moi.

Et puis ça me fatigue tout ça.
J’ai envie de la rencontrer.
Celle qui prouvera le contraire.
Alors que fais tu ?
Pourquoi tu n’es pas là ?

Je ne mérite peut-être pas.
Avec ce que je raconte…
Ce n’est pas étonnant.
Et avec ce que je pense.
C’est encore pire.

Bien entendu, je me censure.
Un jour, j’y arriverai.
Je dirais tout.
Pas à tout le monde.
Au moins à moi.

Un jour, mon prince viendra.
Qu’elles sont bêtes.

Ceci dit, les mecs sont forts pour ce genre de choses.
Combien de filles sont tombées dans le panneau ?
Tout cela pour…
Pour…

Tout cela pour ça.
Désolant.
Mais réel.

Le physique, c’est la puissance.
Plus que l’argent.

La beauté sera un jour cotée en bourse.

J’ignore les filles moches.
Je déteste les belles filles.

Une fois j’ai dit :
« Je te déteste
Autant que je t’aime ».

C’était il y a longtemps.

Aujourd’hui, je crois que je n’aime plus.
Ou très peu.
Très peu de filles.

Pas que mon amour vaille quelque chose,
Mais peu de filles le mérite.
Juste parce que peu de filles méritent d’être aimées.
C’est aussi simple que ça.

La vie est simple.
Quand on n’aime pas.
Ou quand on aime peu.

Le mois de septembre est déjà fini. J’ai encore vieilli d’un mois. Le temps passe vite. Presque trop vite. Le temps de vivre quelques évènements important pour une poignée de personnes, et la vie s’en va. J’aimerais vivre ma vie porté par la musique de Bach. Les cheveux mal coiffés, sur le visage. J’aimerais sourire au soleil, et lui dire qu’il me brûle la peau. J’aimerais embrasser la lune, ce beau brun de blonde qui siège dans les cieux, et qui presque tous les soirs, me regarde inlassablement dormir. J’aimerais être un poète, muni d’une écharpe rouge et d’une plume d’oie, comptant aux gens heureux quelques fabuleuses histoires de dragon ou de libellules. J’aimerais être pris en photo jouant du piano. Une photo en noir et blanc, d’où s’échapperaient quelques notes cristallines, noires et blanches.
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Dimanche sans trop d’activité. Je crois que ceci est un pléonasme. Bref, un dimanche comme tous les autres, qui comporte les mots : train, livre, sandwichs… ah si, j’ai rangé ma piaule, j’ai trouvé que c’était assez rare pour être signalé.

Frayeur : la vidéo technique que l’on devait rendre pour vendredi (et que nous n’avons bien entendu pas encore tourné) est apparemment à rendre pour… demain ! Ah, ça fait juste pour trouver ce que l’on va dire, filmer, monter… bref, on tente quand même. Alors que nous étions pour passer un bout de notre nuit à l’IG2I, le rétroprojecteur nous lâche… chance ou malchance, en tout cas, le projet « on fait une vidéo technique en quelques heures pour le lendemain » est abandonné vers 21h, heure lensoise.

Finalement, la vidéo technique est à rendre pour la semaine prochaine. On a eu une chance de fou. Comme d’habitude finalement. O<n aura séché deux heures d’anglais pour rien. Bien joué les mecs !
Aujourd’hui j’ai appris qu’un pote de ma classe avait un groupe de rock (déjà il est guitariste/chanteur, quel salopard !) et qu’en plus de cela il adore Jet ! Je crois qu’on va devenir amis nous deux… il m’a d’ailleurs invité à les voir lors d’une de leur répet’ (ça fait très Hélène et les garçons ce que je viens de dire, le pire c’est que dans ce cas, je ne suis pas l’un des garçons, donc forcément, je suis Hélène…).

J’ai le sourire jusqu’aux orteils. J’ai reçu une lettre. Une lettre de ‘B*’. Magnifique. D’une poésie inimaginable. D’un surréalisme tellement attendrissant. J’en ai les zygomatiques qui me font mal. Mon tableau blanc a repris des couleurs : j’y ai accroché ses dessins et ses collages. Tout cela sent la vanille. La vanille, la fille à la vanille. Pour le coup, je vais le ressortir, ce petit poème que j’avais écrit le 23 juin :




C’est elle la fille à la vanille. La fille* à la vanille. Elle me l’a prouvé. Je ne m’étais pas trompé. Je l’avais senti sans la sentir. Maintenant, grâce à sa lettre, je l’ai sentie, et je me sens bien. Une fille aux cheveux d’ors.

Je t’aime bien ‘B’, j’espère que tu le sais.

Lorsque que j’ai appris qu’il y avait avoir un MacDonald à Somain, je me suis tout de suite dit : « ça y est, maintenant je le sais Dieu existe, et il nous aime ». Se mettre à croire en Dieu en pleine période de ramadan, c’est ce que j’appelle l’ironie du porc.

Je suis dans le train, et je viens d’assister à ce que je suis tenté d’appeler « une situation pathétique de l’amour ». Un garçon, dont l’âge doit approximer les 17 ou 18 ans monte dans le train. Il quitte sa petite amie. Tous deux ont un style de pseudo rebelles, c’est à dire les piercings sur les visage, les cheveux sombres, les fringues à la mode parce que justement elles semblent ne pas l’être… bref, deux adolescents comme on en trouve à tous les coins de rue. Après une étreinte pour être poli (une pelle pour être honnête, une soupe de langues pour être vulgaire), les portes du train se referment. En guise de dernier message à son aimée, je jeune homme écrit avec le bout de son doigt un message invisible sur la vitre. L’ayant fini, il lance un souffle chaud sur cette vitre, révélant les quelques mots d’amours, qui permettront à la jeune fille de penser à lui jusqu’au lendemain, car quelques heures sans son mec, c’est vraiment trop long. Pour couronner le tout, le jeune homme envoie quelques baisers à sa bien-aimée, baisers qu’il avait déposé au creux de sa main. Je ne doute pas un seul instant que la demoiselle les ait attrapés avec un réel plaisir, du bonheur plein les yeux. Tout ceci devant ma personne, à moitié éteinte, sous le poids ce cette scène totalement abrutissante. J’ai tout de suite eu envie de l’écrire, tant que l’horreur de cette événement était encore frais. J’ai été ainsi, et je le serai peut-être encore. Mon Dieu, que l’amour, lorsqu’il n’est pas vécu, peut faire pitié.

Ma vérité rentre dans la bouche des enfants.

Il fait beau. Les gens marchent lentement dans la rue. Pas de nuage. Du soleil pour qui en veut. On ne croirait pas qu’il s’agit de la mi-octobre, et pourtant. Un dimanche. Un dimanche ça ne sert à rien. Le dimanche, c’est fait pour aller à la messe et pour manger des gâteaux secs chez ses grands-parents. Quand on n’est pas croyant et qu’on n’a plus de grands-parents, un dimanche, vous pouvez me croire, ça ne sert à rien. Même si c’est un joli dimanche ensoleillé. On s’embête le dimanche. Le dimanche c’est la journée la plus monotone de la semaine. C’est un jour qui sert à monter des maquettes d’avions ou à traîner dans les parcs fleuris peuplés de toboggans et autres jeux pour enfants. Bref, le dimanche ne sert à rien du tout. Le dimanche, ça sert aussi aux jeunes qui sortent le samedi soir, qui vont en boite pour écouter la musique commercialo-industrielle. Mais quand on ne sort pas rejoindre la masse aliénées de ses paraît-il semblables, un dimanche, ça ne sert pas plus qu’une bicyclette rouge à un poisson (qui peut lui aussi être rouge, mais ce n’est pas une nécessaire au bon fonctionnement de cette comparaison) unijambiste.

Peut-on encore tombé amoureux après l’adolescence ? Peut-on encore être passionné, passé cette douce période d’insouciance durant laquelle les principales motivations sont la contradiction chronique des parents, coucher avec tout ce qui bouge ou de se coller une balle dans la tête parce que la vie est moche et qu’on a les ongles peints en noir (remarque : les trois possibilités ne sont pas incompatibles, loin de là).
Alors, quand on devient adulte, peut-on encore totalement s’abandonner à quelqu’un ? Certains diront que si je me pose la question, c’est que je doute, et que si je doute, c’est que ce n’est pas possible. D’autres diront que si je me pose la question, c’est que je doute, et que si je doute, c’est qu’il y a une chance que la réponse soit positive. Moi, je me pose la question, c’est que je doute, et si je doute, c’est que je n’en sais rien. De ces trois catégories, je pense être le plus honnête et le plus raisonnable.
Tout le monde, sauf quelques rares exceptions, espère que l’amour reste possible à tout âge. La vie sans amour serait bien triste. En même temps, l’amour n’empêche pas d’avoir une vie triste. C’est toujours plaisant d’espérer quelque chose, de croire en une noble cause, qui nous rattache à un groupe d’individus.

Une question me traverse subitement l’esprit : peut-on croire à quelque chose sans en avoir l’envie ? Ceux qui croient en un (ou plusieurs après tout) dieu, veulent croire en ce dieu. Ceux qui croient aux fantômes, aux extraterrestres, au velcro ont envie que toutes ces choses existent réellement (si toutefois elles n’existent pas). Alors peut-on croire à quelque chose sans en avoir l’envie, ou pire en ayant envie de croire à l’inverse ? Peut-on croire en un dieu si on n’en a pas l’envie en premier lieu ? Peut-on croire à l’amour si on n’a pas l’envie de tomber amoureux ni celle de croire que tous les couples amoureux sont honnêtes et heureux ?

Je me pose peut-être trop de questions. On m’a déjà fait la remarque. Ca serait entre autre pour cela que je ne trouve pas chaussure à mon pied (ah ah, quelle expression de merde !).

J’ai trouvé la réponse à la question « pourquoi est-il hors de question pour toi d’avoir des enfants ? » : Je ne pourrais jamais être un aussi bon père que le mien.
Par contre, la contre attaque est aisée : je ne pourrais jamais être un parent pire que ma mère.
Finalement, grâce à mes parents, je sais exactement ce qu’il faut faire et ne pas faire lorsqu’on a des enfants.

J’ai un peu parlé à ‘G’ aujourd’hui. Cela faisait longtemps. Pour une fois, ça ne s’est pas limité à « bonjour ça va ? », comme elle me l’a reproché il y a maintenant environ un mois. Je lui ai envoyé la chanson de Brian May que j’écoutais beaucoup quand j’étais en Angleterre (meilleure période pour ma relation avec ‘G’) : Last Horizon. Quand on écoute cette chanson, il n’y a pas de paroles à entendre, pourtant, tout est compris au quart de tour. C’est en tout cas ce que je ressens. C’est le genre de choses que l’on devrait ressentir avec des humains… malheureusement, moi je le ressens seulement avec des chansons. C’est déjà pas mal dans le fond.

Jam session avec Mathieu… très bon moment ! Bon, il a un meilleur niveau que moi, c’est indéniable (et d’ailleurs, heureusement pour lui), mais ça m’a motivé à travailler encore plus. Il m’a montré quelques morceaux sympas, j’ai fait de même, on a joué des choses qu’on connaissait tous les deux… bref, c’était très bien. J’espère qu’on recommencera, avec Cyril même, deux guitares, une basse… ça commence à être bon tout ça !

Vendredi jour béni. Vendredi c’est le week-end avant l’heure. Vendredi il est 18 heures. Dans le train, je suis en compagnie d’Amélie Nothomb. Dans la nuit, je suis avec Kev, qui me prend pour un coussin et qui s’endort sur moi. Vieux gay va !

Soirée en compagnie de Kev et de ‘C’, la demoiselle qu’il convoite. Très agréable compagnie. On va faire un tour en forêt, vers 22h, il fait noir, c’est inutile, mais c’est pas si mal finalement. L’idée ne vient même pas de moi à la base (je précise pour ceux qui auraient fait le rapprochement : inutile = Thibaut). On parle jusqu’à tard dans la nuit. Kev et ‘C’ sont super proches, s’ils avaient été plus proche l’un de l’autre, ils se seraient mélangés. Franchement, si le sentiment qui unit ces deux jeunes gens s’appelle de l’amitié, je suis l’abbé Pierre. Si Kev n’a pas ses chances avec ‘C’, alors personne n’a aucune chance avec personne. Cependant, cela ne veut pas dire qu’il vont finir ensemble : Kev à un bon exemple en matière de « je suis super proche avec une fille mais comme je suis un gros naz j’arrive à tout foutre en l’air » (cette fois ci c’est bien de moi dont il s’agit). Bref encore une sacrée preuve d’hypocrisie dans ce monde. Pourquoi ces jeunes ne sont pas ensemble ? Qu’est ce qu’ils attendent ? Encore une histoire de « nous sommes amis, et il ne faut pas gâcher cette si belle amitié ». Fichtre ! C’est donc si grave de perdre un ami ? Moi j’en perds à tous les mois des amis, et je n’en souffre pas plus que ça. Allez, merde, sortez ensemble, couchez ensemble, soyez heureux, même si c’est pour quelques semaines, au lieu de vous tourner autour et de vous réfugier dans des « et si » ou des « peut-être ».
Un sage a dit un jour : « Un sentiment entre l’amour et l’amitié, ça n’existe pas, c’est pas dans le dictionnaire ». Moi, j’ai trouvé un mot qui correspond à cette situation : hypocrisie. On n’est pas entre les deux. On est juste à un endroit où l’on veut, et pour quelque raison que ce soit, on n’ose pas. L’amour est là, ou il ne l’est pas. Il ne s’arrête pas à mi-chemin. Bandes de cons de jeunes qui se posent trop de questions. Je suis bien content d’être à ma place tiens, au moins je n’ai pas ce genre de problème. Je n’ai personne avec qui avoir ce genre de problème. Ne me plaignez pas, c’est une chance, sans ironie.

« J’en ai marre des filles »… Remarque judicieuse de Kev. Peut-être que grâce à cette courte nuit, il s’est rendu compte de la sale situation dans laquelle il se trouvait. Moi aussi, si je côtoyais des filles, j’en aurais certainement marre. Heureusement pour moi, pas une donzelle dans mon entourage direct. C’est vrai, si je le voulais, je pourrais ne parler à aucune fille. C’est simple, je suis en permanence entouré de mecs. Que ce soit en semaine, à l’IG2I, pas de fille ou très peu (tellement peu que si je veux les éviter, il n’y a rien de plus simple) et le week-end, je vis dans un univers exclusivement masculin également, constitué de mon père, Kev et moi-même. Les seuls contacts que j’ai avec la gente féminine, c’est quand je fais des courses ou quand je regarde la télé. A la limite, par SMS ou sur MSN, mais très peu. Il n’y a qu’une seule fille en fait avec qui je parle sur MSN et avec qui j’échange quelques SMS le soir. C’est peu. C’est bien assez.

Premier DS de l’année. J’aurais pu faire pire. C’est également le résumé de ma vie. Da toute ma vie, je peux dire : j’aurais pu faire pire. Mon cri de guerre n’est-il pas « quoi que je fasse, je peux toujours faire pire » ?

Aujourd’hui, je suis allé en Hollande. Ah oui, comme ça sans être prévenu, ça peut sembler étrange. Il faut dire que le matin même, je ne savais pas non plus que j’allais aller en Hollande. Résultat de l’opération, quelques boîtes des champignons hallucinogènes. De quoi se faire deux « trips », l’un vendredi, l’autre la semaine prochaine avec Kev. Kev qui cet après-midi m’a appris une chose étonnante : « théoriquement, j’ai une petite amie ». Une fille de son groupe de potes de fac. C’est bien, je n’ai rien demandé à personne personnellement.
En revenant de mon petit voyage, je découvre un bonheur dans ma boite aux lettres. ‘B’ m’a encore envoyé un lettre, encore plus extraordinaire que la première. Je ne sais pas comment elle fait en tout cas, elle est très talentueuse. Il faut que je lui écrive. Moi, je ne suis pas un artiste, je n’ai qu’un moyen de communication : l’écriture, alors il faut que je lui écrive de très jolies choses, si je veux rivaliser avec ce que j’ai reçu…

Je crois qu’avec JF on a pris un peu d’avance sur notre trip de la fin de semaine. Ce soir, on était fait comme des rats. Il fallait nous voir au MacDo, morts de rire, voulant se cacher sous les tables… Au moment de commander, plus aucune idée du nom de ce dont j’avais envie. Bref, nous étions ailleurs, JF, moi, et nos pupilles dilatées à trois cent pour cent.

Journée à Lille. Tout d’abord au matin, pour un forum de rencontre avec quelques entreprises… Pas très passionnant, mais ça fait toujours rater quatre heures de cours. L’après-midi, je le passe avec ce cher vieux Thomas. Moi qui croyais ne voir personne ce jour là, j’ai aussi eu l’occasion de rencontrer ‘A’ (la petite copine de Thomas), ‘P’ et ‘A’, ‘M’ (la cousine de Pako) et Jon, que je n’avais pas vu depuis très (et surtout trop) longtemps. D’ailleurs, il semblerait que je rencontre bientôt ‘VS’, sa petite amie. Cela fait déjà presque un an qu’ils sont ensemble. Un an que je ne la connais pas.
Pour continuer dans les couples, Thomas à l’air assez épanoui. Il se sent aimé, il aime : la vie est belle. Il le mérite. Jon aussi le mérite. Comme quoi, tous les couples ne sont pas aussi ridicules et ennuyeux que je le pensais. Ne voyez pas là un changement de position. Il n’y a que les idiots qui ne changent pas d’avis dit-on, jusqu’à maintenant, j’en suis.

Soirée surréalisto-champignonesque. J’ai vu des choses assez hallucinantes, je crois que c’est le mot. Le mur gondolait, s’approchait de moi, puis se sauvait, comme si je lui avais fait peur. Les couleurs, les formes, les textures se modifiaient au fur et à mesure que je les observaient. Moi-même, j’avais l’impression de faire partie de ces murs, de ne faire qu’un avec tout ce qui m’entouraient. Assez effrayant quand on sait que JF, Koko, Mathieu et Martin m’entouraient également.

Kev est parti chez ‘C’, pour une séance de massage. Chanceux celui là. Je les vois tout de même bien ensemble, surtout après le récit de leur soirée d’hier soir au cinéma (comme quoi, Wallace et Gromit, ça peut être plus intéressant que ça n’y paraît).

Soirée (et nuit) chez Kevin, avec Hugues, Kevin, bien entendu, ‘C’, et moi même. Ca y est, après des efforts assez prodigieux pour un être humain normalement constitué, Kevin sort avec ‘C’, qui, je pense, est la plus charmante, la plus adorable, et la plus jolie de toutes ses petites amies (non non, je ne dis pas ça pour m’attirer sa sympathie, je crois que je l’ai déjà…). J’ai passé la nuit à écouter parler Kev et ‘C’, alors qu’ils croyaient que je dormais. J’ai assisté à la naissance d’un couple, moi qui prône la séparation systématique et radicale. En quelque sorte, je suis le parrain de ce que je redoute le plus.

Aujourd’hui, il s’agit d’un jour anniversaire assez énorme : anniversaire de ‘M’ (ex de Kevin), anniversaire de la poignée de main entre Pétain et Hitler, anniversaire du crack boursier, anniversaire de mon premier coït, et à partir de cette année, anniversaire de Kev et ‘C’. Jour peu banal donc. Même si la grande activité de ma journée fut d’acheter deux poulets pour le prix très attractif de cinq euros et soixante dix centimes (un acheté, un gratuit, d’où le prix attractif).

Mon premier jour à la fac. Une seule chose à dire : il n’y a là bas que des branleurs de première catégorie. Malgré tout, l’ambiance est moins bonne que chez moi, évidemment, avec 90% de filles, on s’amuse beaucoup moins que quand on est entouré uniquement de poilus…

Soirée DVD chez Kev… Je ne savais pas que j’étais capable de regarder un Walt Disney du début à la fin, sans pause. Quand, même, je me suis senti obligé de commenter le film. Mais merde, ça me semble évident de Jasmine et le tigre aient eu des relations sexuelles !

Soirée champi avec Kev. On n’a prit qu’une demi boite chacun, du coup on s’est retrouvé complètement bourrés… Dans un moment de vérité champignonesque, je parle à ‘F’ sur MSN. Comme elle doit partir au moment que j’avais choisi pour lui « dévoiler des choses sur notre passé commun », elle me propose de lui envoyer un SMS. Soit. Je lui dis qu’à l’époque où l’on se voyait (ce qui ne signifie pas pour autant que ce n’est plus valable aujourd’hui) j’avais eu très envie de l’embrasser. Elle me répond que j’aurais du, qu’elle aussi en avait eu envie, et qu’elle était ouverte à toute proposition de ma part. Moi je dis que je n’ai pas perdu ma soirée ! Je m’en fous de n’avoir rien fait à l’époque, le principal est de savoir que j’aurais pu ! Donc voilà, je vous le dis, j’aurais pu embrasser ‘F’ à l’époque (c’est à dire en juillet). ‘F’, l’une des (voire là) plus belles filles que je connaisse. Ca fait du bien de le savoir. Maintenant, vous pourrez dire autour de vous « je lis le journal d’un mec qui aurait pu embrasser ‘F’ ». Ca en jette, vous ne trouvez pas ?

Vendredi 28 octobre 2005

Pour prouver au monde entier que nous ne vivons pas une vie de débauche complètement déséquilibrée, Kev et moi allons courir. Je déconseille donc à quiconque ayant mangé de la pizza vers 14h de courir aux alentours de 16h : la digestion n’a pas encore eu lieu. Malgré tout, on arrive à battre notre record personnel (pas très faramineux, je vous l’accorde).

Soirée avec Kev (ça devient une habitude), Thom et Jon. La belle brochette ! Séance photo bien entendu, c’est devenu un automatisme. Nous avons un cinquième compagnon nommé Cyril pour l’occasion. C’est même lui la principale star des photos prises ce soir. Discussion dans la cuisine de Kev avec Thom jusqu’à peu près 2h du matin, normal.

Normalement, aujourd’hui j’aurais du rencontrer ‘VS’, la petite amie de Jon (j’ai d’ailleurs appris que ça faisait tout juste un peu plus d’un an qu’ils étaient ensemble, me rencontrer, me semble-il, aurait été le plus beau des cadeaux qu’il aurait pu lui offrir, mais peut-être lui réserve-t-il cela pour leurs deux ans ou pour leur mariage…). Donc comme le laissaient présager le « normalement » ainsi que la petite parenthèse, je n’ai pas rencontré ‘VS’ (et là, vous devriez entendre des voix du public faire un grand « ohhhhhhhhhhh » tous en chœur)… Dommage. Je m’y étais préparé, mentalement et physiquement (le pire ; c’est que c’est vrai !). Alors, Melle ‘VS’, je vous dis à une prochaine fois…

Echange de quelques messages avec ma lointaine ‘L’. Muse de Toulouse. Ca me fait du bien d’avoir de ses nouvelles. Elle me motive pour écrire. Je m’y remets. Il faut que je m’y remette. Allez, un peu de courage !