A L'aide Freud!
Je t'embrasse, tu me repousses. Je t'embrasse, tu te laisses faire. Je t'embrasse, tu m'embrasse. La vie, c'est beau comme un rêve qui commence.
Ton père me salue, il m'aime bien on dirait. Mais c'est lui qui t'enlève à moi. Même si on se donne rendez vous, on ne se reverra pas.
Je m'en vais, te voir partir est trop dur. Je cours, dans la forêt. Je gambade, je tombe, je me relève, je ris seul, je pense à toi, je pense à toi qui pense à moi, je pense à nous, je ne pense plus au monde qui nous entour, je pense à la vie, à la Vie.
J'arrive en bas de la pente. Je suis loin. Il pleut. Je marche dans la terre. Bientôt je marche dans la boue. Il pleut fort! Je m'enlise. Que vois-je là-bas? C'est une tornade. Les animaux me comprennent, du haut de leurs arbres, du fond de leur tanières.
Je m'enfuis, tant bien que mal. Mes pieds s'échappent de mes chaussures, je dois veiller sur elles pour ne pas les perdre dans la boue, qui rappelons-le, m'arrive au milieu des cuisses.
Je parcours quelques centaines de mètres, et là, à l'entrée d'une ville que je devrais connaîte, je tombe sur le sol, sec.
Merci monsieur de me ramasser, je peux maintenant repartir seul. Je ne retrouve pas le chemin dans la forêt. On ne se reverra plus jamais?