Réfléxions sur la vie, part III / Texte / 04/08/2004

Réfléxions sur la vie, part III

Lorsque la vie vous en veut, une seule solutoin s'offre a vous: en vouloir a la vie, et en l'occurence la votre.
Un miroir éclaté au sol, et dans chaque morceau de vere, j'apperçois un moment de mon existance. Ici, une déception, là, une incompréhensible joie (ce que j'aurais pu nommer dans le passé "une envie de glisser", formidable dans le plus part des cas). Puis-je appercevoir le futur, comme dans un oeuf a peine éclos? Un proche voyage, réservant d'innombrables surprises. Une obligation sociale, m'envoyant au front intellectuel. A la limite, je préfère ne rien savoir.
Parfois, chaque mot, chaque nom, chaque personne prend une forme particulière dans mon esprit. Dans l'espace - infini - je flotte, et une représentation s'offre a moi. Je suis alors pris de vertige, me sentant à la fois immense et minuscule. Le pire, c'est qu'il m'est impossible de décrire c que je voi, car il s'agit de tout et de rien à la fois. Le néant mêlé à la magie de la vie, la divinité emprisonnée dans la lampe du génie.
Des impressions de déja vu. Comme si le temps était un ventilateur géant, soufflant sur nos vies, en arrachant d'infimes parties, à chaque instant, comme nous le faisions enfant, sur les pissenlits, déversant dan la nature des milliers de mini-parachutes d'un blanc boulversant, blancs commes mes souvenirs, si purs, qui de jours en jours désertent mon esprit.
Attendre demain, en espérant qu'une mauvaise pensée aura quittée mon crâne. Malheureusement, ce sont toujours les bons moments que l'on oublie. Ne serait-ce pas pour cela que les couples se brisent, et que les amis se haissent un jours?

04/08/2004 18h45

On voit bien ici le côté "crise d'adolesence" tardive