Déclinaison du dièse au bémol
La vie, comme un autocollant, mieux, comme un décalcomanie.
Posé on ne sait pourquoi, on ne sait où. Que sait on de la vie?
L'amour, comme une hirondelle, mieux, comme un hélicoptère.
S'envolant on ne sait où, pour arriver on ne sait quand. C'est quoi l'amour?
Et la joie, et la peine? On s'en mord les doigts comme un loup s'en lècherait les babines.
Si la traitrise était un art, je me verrais bien dans les pages "faits divers" des journaux populaires.
La musique, comme un incendit, mieux, comme une maladie.
Me rongeant de l'intérieur, me rendant fou de désir et d'envie. La musique, la vraie.
Les femmes, comme des éclairs, mieux, comme des électrochocs.
Font elles souffrir par devoir, ou pour le plaisir? Question de tous les siècles.
Je m'enchante à l'idée de copuler, même si je me sens sale après l'acte pseudo-sexuel.
Le viol moral, je m'en ferais bien mon repas du soir, si seulement le bourrage de crâne n'était pas une matière du baccalauréat.
Solitude auto-imposée, figure de style fidèle à la réalité, anachronisme pourtant réputé, je suis supposé être l'enfant de l'immaturité.
03/08/2004 01h50