1ere nouvelle TBP, part 1 / Texte / 16/02/2004

L'affaire avait fait grand bruit dans le monde des ornithorynquophiles: "la révolte gronde", "le chaos anarchique est proche", "c'est la fin, enfin" pouvait-on lire à l'époque sur tous les murs.
En cette veille de Saint-Paulin, les rescapés de la modeste ville de Glackown se remémoraient le temps passé où leur ville fut le centre de toutes les conversations concentriques. De la Madone à la principauté d'Andonaco, pas un homme, pas un chien, pas un rat, pas un cafard, ni même une femme n'ignorait l'horreur qui s'était passée sous les yeux de milliers d'anonymes badauds ce 16 février.

La journée avait pourtant commencé paisiblement. A 7h14, le soleil fit son arrivée par l'Est, d'une manière fort discrète. A 7h16, 4 ingénieurs aérosolaires de la compagnie "Air Biz" étaient déjà dans le champ de coquelicots, sondes en main, prêts à décoder moléculairement les senteurs rencontrées. Ils restèrent ainsi à calculer, à déchiffrer, à mathématiser la nature pendant plus de 3 heures, et ce dans le but d'assurer aux consommateurs occidentaux exigeants un plaisir odorant jusque dans leurs toilettes. Auncun aérosol ne recrée l'ambiance naturelle d'un cabinet visité, ce serait idiot.
A 137 mètres d'eux, sur un chemin connu des seuls quadrupèdes depuis quatre générations, Octave III, berger malinois par sa filiation maternelle, mesurant 55cm au garrot pour un poids de 18kg et un rythme cardiaque de 112 pulsations/minute à cet instant précis, se demandait ce que de tels êtres avaient à faire pendant plus d'une minute à la même place. Il pensa à l'inspection d'un nouveau terrain de jeu mais n'en fut jamais sûr. Puis n'étant pas sût non plus d'avoir la conscience de soi, la faculté de penser et la notion du temps, Octave III repartit. Il croisa en chemin un Cosmos Chocolat, plante touffue en décomposition qui consommait de ce fait une quantité importante d'oxygène, perte compensée par l'émission d'oxygène due à la photosynthèse de la plante voisine, un Dahlia d'âge mûr. Mais Octave III ne le remarqua pas.
Il était 8h31 quand ce dernier arriva tout fringuant aux pieds de son maîmaître, un journal dans la gueule. Le poil mal léché, M. Koocke s'était reveillé 7 minutes en retard "à cause de mon incapable de fils" grommelait-il. La veille au matin, alors que la maison se vidait, Arthur avait couru à travers toute la maison afin d'éviter le supplice traditionnel de l'école mais en voulant courir après son ombre, il se prit les pieds dans la rallonge du fer à repasser. Il pulvérisa par la même le record du monde de Glackown de saut de fer à repasser mais personne ne put l'homologuer. Et le soir dudit jour, lorsque Mme Koocke s'affera à son repassage, elle eut la fâcheuse surprise de faire disjoncter le circuit de la maison: un fil électrique dénudé touchait la carcasse du fer, provoquant cette panne soudaine. M. Koocke, déjà couché, ne voulut pas s'occuper du problème. Il se contenta de réinstaller sommairement le courant, et de règler son reveil-maTIN. Mais l'heure tardive l'obligea à approximer l'heure véritable: il se trompa de 7 minutes, donc oui son fils était bien un incapable.
- Quoi?! Mais c'est horrible!! Adélaïde, viens voir!
- Que se passe-t-il encore pour hurler ainsi comme la peste?
- Lis le journal, tu vas vite comprendre...
Mme Koocke lut soigneusement le canard. Et fut affolée.

C'est pour quand la 2e partie?

Tu me permets de donner mon avis, je ne te remercierai jamais.
C'est plutot pas mal pour la majorité des mots. Evdemment ton histoire ne se passe pas en hiver profond car sinon la photosynthèse de la plante voisine ne peut absolument pas compenser la décomposition alentour par manque de lumière à une heure si peu avancée. La nouvelle est un exercice tabapreciste de funanbule. Tu t'en sors avec brio avec une incohérence frugale.

Merci pour cette opinion scientifique. La photosynthèse a besoin de lumière, le soleil n'étant plus la seule source de lumière possible (surtout dans une "nouvelle" tbp), l'histoire pourrait se passer à la toussaint. Mais c'est vrai que ce n'est pas le cas. Pourquoi tant de frugalité?
ps: ce sont là des vieux restes d'un bac qui n'a plus aucune raison d'être, j'espère ne pas me montrer, si tel est le cas je vais m'inscrire de suite dans l'iufm la plus proche j'aurais de l'avenir.

On attend toujours la deuxième partie, c'est dommage, parce que c'est vraiment génial ce texte

La suite, la suite , la suite!

C'est vrai qu'il y a une suite en plus.

Comme si c'etait mon genre de direr des choses fausses....

La suite, la suite, LA SUITE, LA SUITE, LA SUITE, LA SUITE!

C'est vrai sa la suite!

Jon espèce de salopard... on n'aura jamais la suite. Je vais être obligé de poster la fin non-officielle de cette nouvelle si tu continues.