C'est un amour qui me prend
Le dos enfoncé dans le parquet.
Un air qui s’échappe.
Des mains sèches.
Un tee-shirt de petite fille.
Une odeur de poussière et de fleurs fanées.
La poussière dans la main.
L’herbe qui pousse sur la plante de pied.
Un nuage dans la bouche.
Une fourmi dans les cheveux
Un soleil endormit.
De la terre à la vanille.
La mer qui berce.
Un nez qui chatouille.
Debout les pieds sur un fil.
Une silhouette.
Un pantalon trop grand.
Une cravate de grand.
Une mouche l’embrasse et s’en va.
Un rire.
Une bouche qui vomit des mots.
Une perle qui gémit à chaque battement d’aile.
Une Ordure.
Une salope.
Une putain.
Une garce.
Une loutre morte sur la route.
Un caméléon dans un étang fou.
Des larmes dans la gorge.
Un feuille blanche et noir et blanche et noir et noir.
Un homme debout qui danse.
Du lait qui sent la mort et qui respire la vie.
Chaque pétale est arraché.
Un peu.
Beaucoup.
Pas du tout.
Un meurtre d’une marguerite heureuse et féconde.
Elle lui parle dans l’oreille elle lui souffle dans le cou.
La chaise grince à chaque chuchotement.
Il se mord la main.
Un arbre sans feuilles et sans elles.
Un ciel sans étoiles et sans elle.
Un jour sans lumière et sans son souffle.
Une fraise pas cuite.
Un galet cru et prude sans orgueil.
Trois galets empilés.
Une pluie battante.
De l’eau salé sur son oreiller.
Une averse le long de ses joues.
Je hais les gens
Voila le genre de textes que la demoiselle écrits. Personellement j'aime beaucoup. Je vais lui faire un petit coup de pub en mettant le lien de son blog (là ou j'ai trouvé ce texte): http://www.20six.fr/Anitta-Pettersen