Définition du Tabaprécisme de Tibaw

Alors voici le Tabaprécisme comme moi je l’ai perçu et comme je le perçois aujourd’hui. Il s’agit bien entendu d’un jugement personnel, il faudrait que tous les acteurs se joignent à moi pour que la définition soit complète et réelle.

Tout commence en classe de seconde, lorsque notre professeur de français (un professeur qui a su nous faire aimer le français, on peut donc le qualifier de bon professeur) nous a présenté les grandes lignes du Surréalisme. Je ne connaissais pas ce mouvement, ou alors très peu. Dès que j’ai vu les tableaux (le premier devait être Ceci n’est pas une pipe de Magritte, le classique des classiques), les cadavres exquis, les textes des Surréalistes, je suis tombé sous le charme. Au même moment, les autres futurs tabaprécistes devaient ressentir – je pense – la même sensation.

Il se passe alors plus d’un an. Je suis en première, comme la logique scolaire le veut. Dans ma classe de première, je retrouve quelques individus issus de mon collège, que je connais donc plus ou moins. Tout naturellement, nous nous rapprochons, jusqu’à former un petit groupe d’amis. Un groupe d’amis où naîtra le noyaux tabapréciste. Mais pour l’instant, nous ne sommes que des amis, rien de plus. Nous devrons attendre les vacances d’été, pour nous rendre réellement compte de notre passion commune. Le début de l’histoire tabapréciste se situe donc en juillet 2001.

Nous venons de passer le bac français. Nous avons encore beaucoup de mots qui trottinent dans nos jeunes crânes inexploités. Mais les réalistes et les naturalistes ne nous ont pas fait oublier nos amis surréalistes. Personne ne travailla cet été. C’est certainement pour cela que nous avons inventé le Tabaprécisme. Par peur de nous ennuyer, car risquions de voir les même quatre ou cinq têtes durant les deux mois à venir.

Lorsque que nous nous retrouvons, nous parlons beaucoup. De tout, de rien, comme le font beaucoup de jeunes. Parfois, nous parlons pour ne rien dire, mais ce qui est remarquable, c’est que tout le monde avait la capacité de parler pour ne rien dire, et que lorsque l’un d’entre nous partait dans quelques paroles incompréhensibles pour le cerveau humain, les autres le laissaient parler, non pas qu’ils ne voulaient pas le vexer, mais ils l’écoutaient, car ils découvraient là toutes sortes de choses plus qu’intéressantes. Parler comme cela nous vient, nous ne le faisons quasiment jamais dans la vraie vie, celle de tous les jours. On ne peut pas aligner tous les mots qui peuplent notre esprit sans y mettre de lien logique, sans introduire un sujet, suivit d’un verbe et enfin d’un complément. Mais lorsque vous êtes tous au même niveau, quand il n’y a pas de règle abstraite à respecter, quand il n’y a pas de honte à avoir, quand on se sent tout simplement bien avec les autres, rien ne nous empêche de s’exprimer librement, sans CENSURE. Ce mot restera l’unique mot interdit du Tabaprécisme, jusqu’à la fin je l’espère. La censure est censurée. Nous devons tout dire, car nous le pouvons, et ce n’est pas offert à tout le monde ni à chaque instant, alors il faut en profiter…

D’autres inspirations que le Surréalisme affluent alors. Tout d’abord l’humoriste connu de tous : Élie Sémoun et ses petites annonces que nous ne remercieront jamais assez. Après avoir visionné une VHS de ses sketches, nous sommes tous tombé d’accord sur le fait que c’était là notre humour de rassemblement. Un personnage en particulier nous attirait plus que les autres, Gérard Saint Brice, metteur en espace de la troupe des farfadets de Limoges. Comme l’indique très bien son activité, il s’agit d’un personnage assez farfelu, surréaliste dans l’âme, qui nous faisait – avouons le – hurler de rire.
Un grand merci aussi aux nouvelles technologies qui étaient alors en plein essor en 2001 (je précise, si quelqu’un me relit dans 20 ans, on peut toujours l’espérer, il se rendra compte qu’à une époque, tout le monde n’avait pas Internet ou un téléphone portable). Donc, tout d’abord Internet nous a permis de découvrir le bonheur des chats. Et c’est à partir de ce moment que le Tabaprécisme écrit prend vie. Jusqu’à présent, nous n’échangions que des mots, des paroles insensées. Et surtout, nous le faisions entre nous. Il était temps de faire partager cet esprit délirant aux inconnus. Sont alors arrivées les heures passées à échanger avec des dizaines de personnes des propos sans queue ni tête. Quelques thèmes revenaient alors souvent (les chiens albinos et les chiens chauves, entre autres).
Les téléphones portables maintenant. Lors que nous n’étions pas sur le net, il fallait tout de même assouvir nos pulsions d’extériorisation. L’un d’entre nous, possédait un téléphone portable, chez un opérateur qui avait décidé pour lancer une surconsommation évidente de ne pas facturer les SMS envoyés entre 17h et 19h si mes souvenirs sont bons. On nous offre quelque chose ? Alors qu’on en profite ! Envoyons des SMS, à tous nos amis, même s’ils ne contiennent pas des informations essentielles. Surtout s’ils ne contiennent pas d’informations essentielles, c’est tout de même plus original. Nous avions déjà commencé entre nous. Les messages étant composés de 160 caractères, nous nous étions dits qu’il fallait les exploiter au maximum. Lorsque nous nous envoyions un SMS pour se dire juste la phrase « j’arrive à 14h30 chez toi », nous ressentions comme une certaine frustration. Alors nous comblions les vides en écrivant ce qui nous sortait par la tête. Durant les quelques semaines de l’opération SMS gratuits, des centaines voire des milliers de SMS furent envoyés. D’abord à nos connaissances. Ensuite à des numéros composés au hasard. Dans quelques situations chanceuses, nous avions parfois droit à des réponses, souvent d’incompréhension totale. Cela nous motivait à continuer.

Mais au fait, on parlait, on écrivait à des personnes, connues ou pas, on était toujours ensemble, le même petit groupe. Alors, n’était-ce pas le début d’un mouvement ? Peut-être pas littéraire, encore moins artistique, mais un mouvement de pensées, un mouvement d’état d’esprit. Et que nous manquait-il pour pouvoir dire que nous faisions parti d’un mouvement ? Un nom bien sur. Car jusqu’au 23 juillet 2001, le mot Tabaprécisme n’avait jamais été prononcé, et pour cause, il n’existait pas encore. Nous étions alors réunis autour d’une table, comme il en existe beaucoup, devant quelques verres d’une boisson gazeuse certainement américaine, généreusement dotés de quelques glaçons, comme il en existe beaucoup également, surtout à cette époque de l’année, et au milieu de nous, un journal, la voix du nord pour ne pas le citer. Nous étions décidés à trouver un nom à ce que nous faisons. Mais, personne n’avait la prétention de dire qu’il avait réussi à imaginer le nom qui correspondait le mieux à nos activités. Nous nous sommes donc inspirés des dadaïstes, un mouvement du début du 20e siècle, très proche du surréalisme. Pour trouver leur nom, ils avaient fait confiance au hasard. En pointant un doigt dans le dictionnaire, l’un d’eux tomba sur le mot dada, tout simplement. Le néologisme Dadaïsme était né. Les dadaïstes existaient. Nous n’avions pas de dictionnaire sous la main. Alors pourquoi ne pas utiliser ce journal qui ne demande que ça ? On l’ouvre, à une page indécise. On pointe un doigt innocent sinon inconscient de la porté qu’allait avoir ce geste. Ce doigt pointa un mot composé : tabac-presse. Nous ne pouvions pas nous appeler les tabac-pressistes, nous ne vendions ne cigarette, ni journaux. Aucun problème, gardons juste la phonétique, et donnons naissance au Tabaprécisme. Bravo madame, c’est un garçon.

Nous voici parés pour une longue aventure. Quelques jours après ce nouveau nom, les premiers vrais textes prirent forme. Faisons donc connaissance avec ce jeunes tabaprécistes. Le premier à écrire un texte, sous forme de poème, ce fut moi. Tibaw. Un texte intitulé Kit mains libres et pyjama, qui finalement peut être considéré comme le premier texte tabapréciste en tant que tel. Bien entendu, je fus vite rattrapé par mes compères. Mazzo Balls écrivit beaucoup, certainement plus que moi. Pako lui aussi se mis aux poèmes, dans une proportion moins importante, mais ce qui importe, c’est la qualité, et non la quantité, tout le monde le sait. Jon, nous rejoint également dans la littérature écoeurante. En 2001, c’était ça le Tabaprécisme : Pako, Jon, Mazzo Balls et moi-même.

Nous arrivons en fin de vacances, avec chacun plusieurs textes le plus souvent sous forme de poèmes à notre actif. La rentrée est proche. Nous avons la ferme intention de « tabapréciser » le monde entier, à commencer par nos futures classes de terminales. A notre grand désespoir, nous sommes dispersés dans trois classes différentes. Seuls Pako et moi sommes à deux. Nous avons l’envie d’avoir des responsabilités dans l’école. Pako et moi devenons délégués de classe, puis délégués au Conseil de Vie Lycéenne. Nous remarquons presque simultanément qu’il manque un élément important dans notre lycée : il n’y a pas de journal pour les étudiants. Sans jamais se l’avouer, Jon, Pako et moi avions toujours souhaité écrire dans un journal de l’école. Notre souhait allait se réaliser, on n’est jamais mieux servi que par soit même affirme l’adage, ce n’est pas complètement faux. Nous concevons le futur journal du lycée Pasteur de Somain, à l’aide de quelques amis et d’un surveillant. Les idées ne manquaient pas, il y avait beaucoup de matière, le journal serait consistant. Un seul problème se posait à nous. Nous n’avions pas de nom pour ce pauvre magazine du jeune. Alors, à trois, devant tous les articles étalés sur une table à repasser, nous proposions à tour de rôle des noms qui pourraient correspondre à un journal. Cependant, aucun d’entre eux ne nous convenait. Trop banaux, trop dans la norme. Appeler un journal, « la voix du lycéen », ce n’était vraiment pas dans l’esprit tabapréciste. Et comme par magie, alors que le désespoir s’emparait de nous, un mot magique sortit de ma bouche. Le Polymorphe. Je rectifiai aussitôt, de peur des représailles, car Jon et Pako étaient capable de croire que cette proposition était volontaire et sérieuse. Ce qu’ils firent. Malgré moi, au début tout au moins, notre journal s’appela Le Polymorphe. Pour faire taire les curieux, nous avions sous-titré Le Polymorphe de la phrase Le journal sous toutes ses formes. Le journal était bien entendu entrecoupé de phrases tabaprécistes, car nous n’oubliions pas qu’à la base, nous voulions nous faire connaître de tous. Le premier numéro fut une belle réussite. Le second également. Pour les quelques numéros suivants, nous n’avions plus aucun regard sur le contenu, ni sur la forme, je ne commenterai donc pas la suite et fin du Polymorphe.

L’année scolaire 2001/2002 est donc assez productive, avec encore des textes, et aussi un article dans la voix du nord, à la base pour parler du Polymorphe en tant que nouveau journal du lycée, et finalement pour parler du Polymorphe comme journal des tabaprécistes. Nous voici devant le bac, puis devant la séparation face aux études que nous allons faire chacun de notre côté. Chacun de notre côté, pas exactement. Jon et Mazzo Balls se retrouvent à Lille alors que Pako et moi allons à Lens. Naturellement, les deux couples se voient beaucoup moins souvent qu’à l’époque du lycée, le Tabaprécisme se développe donc différemment chez les uns et chez les autres, c’est donc ici que ma description devient purement personnelle.

L’année 2002/2003est assez pauvre. Manque de temps, de motivation. Peu de textes sont écrits, peu d’activités. Le Tabaprécisme bat de l’aile. Il faudra attendre l’année 2003/2004 pour que le Tabaprécisme retrouve une nouvelle jeunesse. En premier lieu, Pako et moi lançons le concept des colloques. Tous les lundis soirs à 21h30, nous nous retrouvons pour travailler sur autre chose que le texte : le dessin. Explorer de nouveaux penchants artistiques, c’est ça qui est réellement intéressant. Le dessin est basé sur la même volonté que l’écriture, ne rien censurer. Le dessin automatique est devenu activité tabapréciste à part entière.
Durant un cours de communication, Pako et moi devons faire un exposé, sur le sujet de note choix. Nous prenons le Surréalisme, pour allier plaisir et travail. Nous réunissons des documents sur nos maîtres spirituels, et de par le fait, apprenons beaucoup de choses encore inconnues. Nous décidons de nous en inspirer un peu, histoire d’aller de l’avant. Nous décidons alors de créer la première gazette tabapréciste, qui se nommera l’Australopithèque, en hommage à un poème de Jon (l’australopithèque sur l’hélicoptère). Dans cette gazette, nous écrivons des textes, comme ils nous viennent, sans respecter le sens d’écriture traditionnel, sans utiliser une police unie, sans que les textes soient orientés tous dans la même direction. Un désordre mental retranscrit sur papier. Nous distribuons d’abord des versions papier de l’Australopithèque, aux personnes de notre promotion, dans les boites aux lettres de notre résidence. Pour toucher plus de personnes, nous décidons de créer une mailing liste, et d’envoyer l’Australopithèque à tous ceux qui pourraient être intéressés. Au total, plus de 150 personnes recevront chaque semaine la gazette officielle du Tabaprécisme.

Dans notre promotion, un ami s’intéresse fortement à notre état d’esprit. Il est vrai qu’il est également très original, assez décalé, et nous sentons en lui un potentiel tabapréciste grandissant. Nous autorisons donc Max Krieger à écrire dans l’Australopithèque. Son écriture étant proche de la notre, son attitude étant si folle, que nous décidons de le proclamer premier tabapréciste n’étant pas présent à la fondation du mouvement. Il devient donc le 5e tabapréciste officiel.

Pour cause de stage, je dois partir à Londres trois mois, seul. Ce voyage me laisse beaucoup de temps livre, je prends alors en main l’Australopithèque, qui devient vite une double page A4, alors qu’il ne s’agissait que d’une page simple à l’origine. Il y aura au total 25 numéros de l’Australopithèque.
Pour pouvoir communiquer plus facilement avec mes amis français, et plus particulièrement mes amis tabaprécistes français, je prends l’initiative de créer le forum tabapréciste. Cependant, ce forum ne sera pas seulement ouvert aux tabaprécistes, et il deviendra vite un lieu d’échange entre les tabaprécistes et les amateurs de Tabaprécisme.
Sur le forum, une idée est proposée : rendre le Tabaprécisme officiel, et créant l’association tabapréciste.

De retour en France, l’Australopithèque se meurt : il y a une véritable remise en question du Tabaprécisme. Les deux branches qui se sont développées simultanément à Lille, Lens et Londres ne coïncident plus exactement. Il fallait donc faire le point, pour savoir ce qu’est exactement le Tabaprécisme, d’où il venait, ou il était, et ou il allait. Je ne pense as que ces questions on trouvaient des réponses à l’heure ou je vous parle (22 janvier 2005 10h59 a.m.).

Malgré tout, nous décidons, pour le troisième anniversaire du Tabaprécisme de créer l’association. Nous définissions les statuts à quatre (Pako, Jon, Max Krieger et moi-même), et l’Association Tabapréciste, Mouvement d’Envergure est créée le 23 juillet 2004. Les rôles officiels sont répartis au hasard, car il n’y a pas de hiérarchie dans le Tabaprécisme.

L’écriture automatique de l’Australopithèque a atteint une limite que personne ne peut nier : nous tournons en rond, et nos textes sont de plus en plus mauvais. Après lecture d’un auteur qui m’a profondément marqué, Frédéric Beigbéder, mon écriture évolue vers un style plus compréhensible, moins automatique : la vision décalée d’un entourage plus ou moins direct est alors une nouvelle voie que j’explore. Ce style avait déjà été essayé au par avant avec la nouvelle de Jon intitulée La journée avait pourtant commencé normalement.

Nous décidons de relancer la gazette Tabapréciste, pour prouver que nous sommes toujours là. Nous changeons le nom l’Australopithèque en l’Australo, pour prouver qu’il ne s’agit plus de la même chose. Dans l’Australo n’écriront plus que des vrais tabaprécistes. De plus, il n’y aura plus de contrainte de temps, car on ne commande pas l’inspiration. L’Australo ne sera donc pas un hebdomadaire comme son ancêtre l’Australopithèque.

Début septembre, je me lance dans une nouvelle expérience : l’écriture d’un livre. Mon père, ce tabapréciste est donc la première œuvre tabapréciste de grande ampleur. Rejoint très vite par un autre grand projet : le film tabaprécisme, que j’aimerais appeler La mayonnaise est un vilain défaut, en consentement avec ces chers frères tabaprécistes.

L’année 2004/2005 commence donc sur les chapeaux de roues. Malheureusement, l’Australo ne connaît que deux numéros, de bonne qualité, certes, mais c’est tout de même peu. Pako à son tour est à Londres pour cause de stage. Il s’est donc proposé pour reprendre en main l’Australo, qui ne devrait pas tarder à revenir parmi nous.

La première Assemblée Générale de L’Association Tabapréciste, Mouvement d’Envergure eut lieu dimanche 16 janvier 2005. Le point le plus important à retenir est certainement le projet d’activités de plein air, de même type que les colloques, mais en pleine rue, pour attirer l’attention des passants.

A ce jour, mon histoire du Tabaprécisme s’arrête là. Ce n’est pas LE Tabaprécisme. Nous sommes cinq à devoir donner notre avis. Mais maintenant, vous ne pourrez plus me reprocher de ne pas vous avoir expliqué ce qu’était le Tabaprécisme, je vous avez prévenu que ça serait long…

Voila, désolé pour le monstre que je viens de pondre. Je n'ai même pas réussi à le faire tenir en un post.

Pour ceux qui liront tout, je vous dis ceci: vous avez de graves problemes

Magnifique texte mon Cricri d'amour!

Je savais déjà beaucoup de choses au sujet de l'origine du tabaprécisme, mais c'est surtout la qualité de rédaction qui me laisse vraiment admiratif !

Bravo Tibaw!


I bless you and god save the weed !

On ecrit toujours mieux apres une nuit blanche, on a toutes les idées bien en place.

2 posts aussi longs impressionnant... Je les lirai plus tard. Une nuit. Ou deux peut etre.

Admirable historique!

Tout y est, enfin je le trouve tres complet. Je commenterai plus tard, il est 4h, je souhaitais juste lire ce texte par nuit.

Merci madame. T'as plus qu'a faire au moins aussi bien. Car ça doit etre de mieux en mieux, pour finir dans la perfection.

Génèse, verset 1.
Très belle histoire. Je vous aime !

J'attends toujours mes collègues pour compléter ma partie...

Jusque lens j'adhère. Après lens je n'y suis pas.
Moi mon tabaprécisme est plus petit, environ six pieds, mais n'aime pas qu'on lui marche dessus. Il est assez bien roulé pour son age, ms là il s'est dégradé: il a commencé à réfléchir. Enfin bon je vous en reparlerai...

Reflechir c'est pas si mal parfois.

Jusqu'à lens t'es d'accord... ça veut pas dire qu'apres t'es plus d'accord?

non pas du tout, c juste que j'ai suivi tout ça de loin. Ex: max krieger n'est pas super connu à lille.

Non, son succès ne s'est pas encore exporté au dela des frontières lensoises.

En meme tps, je crois pas que Jon et Mazzo soient super connus a Lens...
Ce qui a de bien dans la partie de Tibaw, c'est quelle est personelle. Il explique comment il a vecu la chose de son cote, tt comme jsuis en train decrire pour ma version. Mais faudrait vrmt que t'ecrive quelque chose de la sorte Jon, pour que l'hstoire complete soit enfin revelee. Meme personellement, je ne sais pas trop comment tu as vecu ton tabaprecisme pendant ces 2 dernieres annees. Meme sil moins signale ou pas de la meme maniere quavant, jaimerais vrmt lire comment les choses se sont passees exactement pour assouvir ma soif de connaissance tabapreciste.