Ode aux Rouges Gorges
Mon Dieu, je ne vois qu'eux, chaque jour, chaque nuit.
Une seule volonté, un jour pouvoir m'envoler à leur côté.
Pas une mouette, pas un péroquet ni même un colibris
Ne me fera hurler de plaisir en me picotant les pieds.
En compagnie d'une demoiselle, dévétue et chaleureuse,
Je lui glisse des mots doux à l'oreille. Elle sourit soudain.
Dans ses yeux, quelque chose de nouveu, elle devient "joyeuse".
Et, d'une vois d'ange, me demande: "rouge gorge moi mon vilain".
J'aimerais faire mes adieux, en restant digne et honnête.
Cependant, la vie m'a appris qu'après l'auto-sodomie,
La moindre des choses est de ne pas prendre la grosse tête.
A minuit, tous mes amis seront très loin partis.
01/08/2004 01h48